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La fatigue émotionnelle : quand le corps dit “trop” avant nous



La fatigue émotionnelle n’est pas un manque de volonté. C’est un appel du corps.


Nous traversons parfois des périodes où tout semble plus lourd : les pensées, les émotions, les décisions du quotidien… Comme si l’intérieur avançait avec un poids discret mais constant.


La fatigue émotionnelle n’est pas seulement “être fatigué”. Elle est ce moment où le corps dit “trop” avant que l’esprit ne comprenne ce qui est en train de se passer.


C’est un épuisement qui touche l’être entier : la sensibilité, le système nerveux, l’attention, le lien aux autres, la perception du monde.




Femme et activation cerveau



  • Quand l’intérieur se surcharge


La fatigue émotionnelle apparaît souvent lorsque :


  • vous portez beaucoup, parfois depuis longtemps,

  • vous absorbez les ambiances ou les émotions de votre environnement,

  • vous vous ajustez aux besoins des autres au détriment des vôtres,

  • votre système nerveux fonctionne en hypervigilance,

  • vous vivez une période de transition, de tension ou de changement profond.


Ce n’est pas une faiblesse. C’est un mécanisme de protection qui cherche à vous préserver.


Quand le système émotionnel a trop travaillé, il se met en mode économie : ralentissement, brouillard mental, irritabilité, besoin de retrait, hypersensibilité accrue.



Femme fatiguée émotionnellement



  •  Le corps parle avant les mots


Les signes les plus fréquents sont souvent corporels :


  • tensions dans la poitrine ou dans le ventre

  • sommeil instable ou non réparateur

  • besoin de solitude plus important

  • difficultés à se concentrer

  • sensation d’être “à fleur de peau”

  • lassitude face aux stimulations (écrans, conversations, bruit…)

  • impression d’être vidé(e) sans raison apparente.


Votre corps ne vous abandonne pas. Il vous montre ce qui a besoin d’être accueilli, reconnu, relâché.





Femme respirant avec mains sur le torse



  • Pour apaiser la fatigue émotionnelle, il faut d’abord ralentir


Le premier geste est souvent le plus difficile : accepter de ralentir.

Ralentir n’est pas abandonner. C’est se réaccorder à soi.


Quelques gestes simples peuvent déjà aider :


  • respirer lentement, plusieurs fois par jour

  • laisser un silence entre deux tâches

  • marcher sans objectif

  • abaisser volontairement les épaules

  • réduire le bruit, la lumière, les écrans

  • s’autoriser à dire “pas maintenant”.


Cela peut paraître minuscule. Mais ce sont ces micro-gestes qui redonnent au système nerveux un espace de répit.




Forêt avec rayons du soleil filtrant



  •  Retrouver un espace intérieur


Apaiser la fatigue émotionnelle, ce n’est pas “remettre de l’énergie” par-dessus le manque. C’est retrouver un espace intérieur qui s’est rétréci.


Cela demande souvent :


  • un soutien

  • un temps pour soi

  • un lieu où l’on peut déposer ce que l’on porte

  • une écoute fine, respectueuse, non pressante

  • une reconnexion au corps, à la respiration, au ressenti.


C’est exactement ce que permet un travail thérapeutique centré sur le corps, la présence et l’inconscient.




Paysage brumeux et soleil levant



  • Vous n’êtes pas en train de faillir


Vous êtes en train de ressentir.

La fatigue émotionnelle est un signal de vérité. Elle montre ce qui n’a plus de place. Ce qui demande du soin. Ce qui cherche à se dire autrement.


Si vous vous reconnaissez dans ces lignes, sachez que c’est possible d’apaiser, de soulager, de retrouver un espace plus vaste en vous.


Un pas après l’autre. En douceur. À votre rythme.

















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Marie-Anna Segura

Praticienne en Hypnose et PNL

Art-Danse-thérapeute Certifiée RNCP

Cabinet d’hypnose et d’accompagnement thérapeutique à Montpellier - Hérault

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